jeudi 27 octobre 2016

Georges Sand


Aurore Dupin, mieux connue sous le nom de Georges Sand est une femme de lettres française née à Paris le 1er juillet 1804 et décédée à Nohant le 8 juin  1876. Elle perd son père à l’âge de quatre ans et  grandit auprès de sa grand-mère, à Nohant. Elle étudie les sciences et le latin tout en menant une vie champêtre qui inspirera plusieurs de ses grandes œuvres. Elle passe quelques années dans un couvent, puis se marie au baron Casimir Dudevant en 1822, union qui ne durera pas malgré la survenance de deux enfants. Assoiffée d’indépendance, la baronne s’installe à Paris.

Dès ses premiers écrits, elle s’inspire du nom de son amant, Jules Sandeau, pour prendre le pseudonyme de George Sand. Côtoyant les grandes plumes de l’époque, elle publie l’un de ses premiers romans, Indiana, en mai 1832, puis Valentine, la même année. Elle y défend ardemment le droit à la passion des femmes et s’oppose à toutes les oppressions dont elles sont victimes. Très vite, les talents de la jeune écrivaine sont reconnus, notamment par Sainte-Beuve et Chateaubriand.

Outre sa collaboration à la Revue des Deux Mondes, elle publie Lélia en 1833, œuvre lyrique où l’amour est malmené par les convenances et les préjugés de la société mondaine. Cette année marque également le début de sa brève et tumultueuse liaison amoureuse avec Musset. Sa vie sentimentale est aussi mouvementée que sa vie littéraire. Elle connaît en effet plusieurs passions, parmi lesquelles figure Frédéric Chopin.

À la fin des années 1830, George Sand s’intéresse aux pensées socialistes et démocratiques, comme en témoigne le Compagnon du tour de France (1840) et Consuelo (1842). Particulièrement engagée, elle côtoie les grands démocrates de l’époque (Pierre Leroux, Armand Barbès ou encore Félicité de Lamennais) et se réjouit des événements de février 1848.

Mais l’échec de la Révolution la déçoit profondément. Aussi préfère-t-elle se retirer à Nohant et poursuivre sa série d’œuvres champêtres optimistes largement inspirée de son enfance. À la Mare au diable (1846) s’ajoutent ainsi François le Champi (1848), la Petite Fadette (1849) et les Maîtres sonneurs (1853).

Auteur prolifique, George Sand écrira jusqu’à son dernier souffle. Après s’être consacrée quelques temps au théâtre, elle entreprend la rédaction de son autobiographie, Histoire de ma vie (1854-1855). Elle s’éteint à l’âge de 72 ans, laissant derrière elle une œuvre considérable et variée qui l’inscrira dans la lignée des plus grands auteurs français du XIXème siècle.

Elle a laissé derrière elle une œuvre romanesque remarquable, assortie de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d’une immense correspondance. Inspirée par les passions qui ont jalonné sa vie, elle s’est battue aussi bien pour son indépendance, sa liberté de penser que pour ses aspirations politiques républicaines.

Contes de Georges Sand

 Le Chêne parlant
 Le Chien et la fleur sacrée  - 2ème partie
 L'Orgue du titan
 Ce que disent les fleurs
 Le Marteau rouge
 La Fée poussière
 Le Gnome des huîtres
 La Fée aux gros yeux

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